dimanche 8 novembre 2009

Léopold de Robert Bousquet


Léopold de Robert Bousquet
Michel Bégon mars 2009


Alexandre de Robert-Bousquet, le père de Léopold, naquit en 1814 au Claux, sur la commune de La Bastide de Sérou (Ariège), d’une ancienne famille de gentilshommes-verriers appartenant, depuis le XVIéme siècle, à la religion réformée. Il fut lui-même verrier à Pointis-Mercenac, dans le Couserans (Ariège), où il possédait une maison pour la saison hivernale. Il habitait l’été à Comavère, commune de Gabre (Ariège). On ne sait pas quand ni pourquoi il interrompit son métier de verrier pour s’expatrier, criblé de dettes, dans les Hautes-Pyrénées. Il est décédé en 1882 à Bizanos. Il avait épousé Catherine Boubila, une ariégeoise, qui lui donna 7 enfants vivants, tous nés aux verreries de Pointis : Hortense-Clara, Léopold, Elize, Anna, Frédéric, Aspasie et Gustave.

Léopold de Robert-Bousquet est donc né à Pointis en 1846. Tout laisse penser qu’il apprit à souffler le verre dans la verrerie des Robert, qui fut active jusqu’en 1883. Mobilisé pour la guerre franco-prussienne de 1870, dans l’armée de l’est, commandée par le général Bourbaki, il fit la fameuse retraite dans la neige à travers le Jura, qui s’acheva par l’internement en Suisse. La tradition orale voudrait qu’il ait ensuite été révoqué de l’Education Publique par le Gouvernement de l’Ordre Moral ; mais son livret militaire porte qu’il était en 1876 « ouvrier- verrier » à Toulouse. Entre 1879 et 1888, il fut souffleur de verre aux verreries de Moussans, dans l’Hérault. Sans doute les campagnes trop courtes ne lui permettaient-elles pas d’atteindre l’aisance, puisque, par une lettre de 1880, il demandait, en vain d’ailleurs, quelque aide financière à son père Alexandre. Puis, ces verreries ayant cessé leur activité, Léopold entra définitivement dans l’Education Publique, pour être instituteur public de la petite école rurale de Faux, près de Lézères, commune de Camarade (Ariège), non loin du Couserans. Il vécut jusqu’à sa mort en 1924 au presbytère de Camarade. Il est inhumé, avec son épouse disparue en 1927, au cimetière protestant de ce hameau.

Marié en 1878 avec Marie Vergé, une ariégeoise, il en eut 6 enfants restés vivants, tous nés à Camarade : Emile, Hélène, Henriette, Emilienne, Gabrielle et Gustave. Quatre d’entre eux ont été instituteurs publics. Née en 1883, sa fille Hélène, institutrice dans la Loire, épousa en 1905 Pierre Bégon et eut elle-même 4 enfants, dont l’aîné Georges Bégon était le père de Michel Bégon, signataire du présent texte.

Je suis donc l’arrière petit-fils de Léopold de Robert-Bousquet et l’héritier d’une ancienne maison de verrier à Magnoua, commune de Gabre, située à 200 mètres de la demeure familiale de mon trisaïeul Alexandre de Robert. Ce sont les lieux mêmes où l’idée de créer la REVEILLEE fut d’abord envisagée et débattue, dans les années 1960 et 1970.

2 commentaires:

  1. je suis l'arrière petite-fille de Léopold de Robert de Bousquet,petite-fille de Gustave de Robert de Bousquet,et fille d'Henriette de Robert de Bousquet.J'ai 3 enfants:Philippe,Vincent,Hélène Frey et 8 petits-enfants:Ismaël,Eva-jin-hee,Kim,Mina,Agathe,Pénélope,Clémentine et Salomé.Merci à tous ceux qui ont oeuvré à mettre autant de renseignements sur ma famille dont je suis toujours aussi fière aujourd'hui.Je n'oublierai jamais mes grands-parents(gustave et Yvonne)qui m'ont présenté à toutes les familles lors de mes vacances à Comavère et Magnoua.Que de bons souvenirs!Laure Thiry épouse Mondon.

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  2. Bonjour, Mon mari s'appelle Marc de ROBERT de BOUSQUET né à St-Mamert-du-Gard le 11 mai 1961 de Jean de ROBERT de BOUSQUET et d'Elisabeth CANET. IL A POUR ancetres des maitres verriers de l'Ariège et souhaiterait plus de renseignements sur ces aieux. Merci de votre aide.MdRdB

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